Sois gentil tue-le de Pascal Thiriet

Sois gentil tue-le de Pascal Thiriet
Sois gentil tue-le

Vif et plein d’humour, c’est un polar d’une grande sensibilité qui par delà ses aspects enjoués traite de problématiques sociales et économiques. Se dévore d’une traite !

Sois gentil tue-le de Pascal Thiriet

Pascal a vécu quelque temps avec Loraine, puis elle est partie. C’est parce qu’elle lisait le livre « Mort à crédit » que son bateau porte ce nom-là. Pascal est un type qui aime les femmes, la mer, les îles et le whisky. Il happe la vie comme elle vient, comme il peut, mais, lorsqu’il reçoit une lettre de Murène, il attrape son fusil et prend la route.
C’est lors de cette chevauchée qu’on en apprend un peu plus sur notre narrateur. Il n’aimait pas les études et comme son père était patron pêcheur, il a fait le même métier. Pas facile comme travail et avec le crédit du bateau il a bien fallu qu’il arrange ses fins de mois avec quelques trafics où lors des campagnes de thon au large du Sénégal il ne ramenait pas que du poisson. Murène c’était son employée et même plus. Un jour, elle est partie…

Ce que nous pensons de Sois gentil tue-le de Pascal Thiriet

Pascal Thiriet est l’auteur de quatre romans noirs aux éditions Jigal dont le dernier Sois gentil tue-le paru en février 2020. Si les autres prenaient comme point de départ le milieu de la finance, celui-ci est plus ancré dans le monde de la mer. Le narrateur s’appelle Pascal comme notre auteur et si on le connaît un peu, on devine quelques traits de caractère. Le récit est ponctué de phrases courtes et se lit d’une traite. On rebondit, comme le héros de chapitres en chapitre, d’une île à l’autre, d’une mer à l’océan. 
Si la trame de l’histoire est une divagation amoureuse, l’auteur aborde des problématiques qui lui sont chères. Vif et plein d’humour, c’est un polar d’une grande sensibilité qui par delà ses aspects enjoués traite de problématiques  sociales et économiques. Se dévore d’une traite !

Quatrième de couverture

La mer, elle est partout. Et parfois, au milieu, il y a des îles. Pascal et Murène sont des insulaires mais pas de la même île. Lui, c’est une île de l’océan, et elle, une de Méditerranée. Ensemble, ils pêchent sur un chalutier. Le Mort, il s’appelle. Dessus, ballotés par les vagues et les tempêtes, ils vont bien ensemble. Mais à terre, avec leur passé à traîner, c’est pas facile tous les jours…
La mer, on dit qu’elle est cruelle mais elle peut être généreuse aussi. La preuve, elle, elle rend toujours les corps. À terre, c’est parfois plus compliqué… Alors quand il reçoit la lettre de Murène, Pascal ne peut l’ignorer. C’est trop tard. Il faut qu’il y aille ! Il sort le fusil, il reste six chevrotines. C’est plus que suffisant…
« Un style, un ton, une liberté créatrice qui font toute l’originalité d’un auteur qui n’a pas fini de nous surprendre et de nous réjouir. À consommer sans modération » La Cause Littéraire.

L’auteur

Pascal Thiriet est un auteur hors normes… On l’avait déjà constaté avec ses précédents romans, J’ai fait comme elle a dit (sélection Grand Prix de Littérature Policière), Faut que tu viennes, ou Au nom du fric. On n’aura aucune peine à le remarquer une fois encore dans ce nouvel opus très sombre ! S’il aime par dessus tout naviguer en solitaire en Méditerranée, il a aussi une imagination débordante, une revendication à fleur de peau et ne se lasse jamais d’inventer des histoires. La preuve ? Au départ de ce roman, il y a une photo que lui envoie son neveu… Sur la photo, un petit chalutier, et un type presque vieux avec une salopette en ciré jaune. Un type qui lui ressemble. Mais pas tout à fait… Alors il en fait un dessin, puis deux… Et ça lui prend un an.
À la fin, il a quarante-neuf planches pas vraiment publiables mais où il a mis beaucoup de choses… Alors il décide d’en faire un roman… Un roman noir donc, à partir d’une photo qui lui ressemble mais pas vraiment, puis qui devient une BD non publiée et enfin ce livre… Vous suivez ? Non ? C’est normal… D’autant que je ne vous ai encore rien dit de ce rude et magnifique roman ! Noir, écrit à l’os, sec, dépouillé, nu, brutal, sensible, maritime, douloureux mais si vivant !
Source éditeur

Pascal Thiriet sera notre invité le jeudi 19 mars. Rendez-vous à la librairie l’Opuscule de Montpellier – 10 rue Saint-firmin à 19 heures. Rencontre suivie d’un apéro.

Editions Jigal – Février 2020 – 151 pages – 17 euros

Achetez Sois gentil tue-le  à la librairie L’Opuscule.



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